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Programme autour de la crèche de Noël à la villa Notre-Dame de la Clairière
- 17 décembre 2023
- Posté par: rédaction
- Catégorie: Evénements

La Fédération Pro Europa Christiana, avec le soutien des stagiaires du Réseau Saint-Benoît pour une Jeunesse Chrétienne a accueilli un public nombreux lors des activités à la villa Notre-Dame de la Clairière à l’occasion des fêtes de Noël et de fin d’année.
Ces activités ont compris, en plus de la visite de la crèche de Noël installée à la villa Notre-Dame de la Clairière, des conférences, concerts et évènements musicaux.
Visite de la crèche de Noël :
Le samedi 16 décembre, de 15h30 à 18h00.
Le dimanche 17 décembre, à partir de 15h30 avec un concert (sous le chapiteau installé dans les jardins de la villa) par l’harmonie Saint-Louis de la ville de l’Hôpital.
Les vendredi 22, samedi 23, et mardi 26 décembre, de 15h30 à 18h00.
Le samedi 30 décembre, de 15h30 à 18h00 avec animations musicales par les stagiaires de la FPEC (sous le chapiteau installé dans les jardins de la villa).
Le samedi 6 janvier 2024, de 15h30 à 18h00.
Concert de l’Épiphanie :
Le dimanche 7 janvier, à 15h30 : concert de l’Epiphanie en l’église Sainte-Croix à Creutzwald, avec l’ensemble musical Fuoco di Gioia sous la direction artistique de Béatrice Klötigen.
Histoire de la Nativité
L’histoire de la Nativité n’est pas une légende, ni un conte pour enfants, mais un événement qui a eu lieu, il y a 2000 ans, dans l’actuel Moyen-Orient.
Neuf mois plus tôt, l’ange Gabriel apparut à une jeune femme nommée Marie, promise en mariage à Joseph, un homme juste descendant du roi David. L’ange dit à Marie : « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob et son règne n’aura pas de fin. […] Celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. » Marie répondit : « Voici la servante du Seigneur, que tout m’advienne selon ta parole. »
Dieu existe de toute éternité. Toute chose vient de Lui, toute chose est pour Lui. Mais l’homme s’est séparé de Dieu par le péché. Dieu peut nous sauver, mais pas sans nous ; c’est pourquoi, il eut besoin du “oui” de la Vierge Marie. Ainsi, par amour pour nous, il choisit de rejoindre l’humanité en prenant la condition humaine sous les traits d’un petit enfant.
Alors que la grossesse touchait à son terme, parut un édit de l’empereur romain Auguste qui ordonna de recenser toute la terre. Marie accompagna Joseph dans sa ville d’origine, à Bethléem. En arrivant, ils cherchèrent un lieu où demeurer, mais il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. La tradition rapporte que Jésus naquit dans la mangeoire d’une étable, entre un bœuf et un âne, le seul endroit où le nouveau-né pourrait trouver la chaleur des animaux.
En naissant à Bethléem, Jésus naît dans la ville des rois : il est le Roi de l’univers. En hébreu, « Bethléem » signifie « la maison du pain », car le Christ est la vraie nourriture, le pain vivant descendu du ciel. Il est venu, non pour être servi, mais pour servir, jusqu’à donner sa vie pour nous sur la croix. L’Enfant-Dieu couché, offert dans sa mangeoire, préfigure le mystère de l’Eucharistie, où Jésus livre son corps pour notre salut.
Dans cette région montagneuse, des bergers faisant paître leurs troupeaux. Un ange leur apparut et leur annonça : « Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur : c’est le Christ, le Seigneur. » Aussitôt, il y eut une multitude d’anges qui chantait : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. » En cette nuit, le ciel se réjouit avec la terre. Les bergers se rendirent immédiatement au lieu où Jésus venait de naître et trouvèrent le nourrisson emmailloté de langes. En repartant, ils racontèrent à tous ce qu’ils avaient vu et continuaient de louer Dieu.
Les bergers sont les plus pauvres d’Israël et c’est à eux que le Christ veut se révéler en premier. Ils ne peuvent lui offrir que ce qu’ils ont : leur joie et probablement un peu de laine de leurs moutons. Comme tout le peuple d’Israël sous la domination romaine, les bergers attendaient la venue d’un sauveur pour les libérer de l’oppression. Jésus est véritablement leur sauveur, mais il ne vient pas comme un grand seigneur, mais comme le prince de la paix. C’est comme un pauvre que Jésus arrive sur cette terre : pas de lit, pas de vêtement, la seule chaleur des animaux, mais le regard d’un père et d’une mère qui l’aiment. Pour rejoindre les petits et les pauvres, il se fait le plus petit et le plus pauvre d’entre eux, pour mendier notre amour.
Après la venue des bergers, la crèche fut visitée par des mages venus d’Orient guidés par une étoile. Ils se prosternèrent devant l’Enfant et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe, puis s’en retournèrent par un autre chemin.
L’évangile ne nous dit pas que ces mages étaient des rois, ni qu’ils étaient trois. Nous les représentons par trois pour rappeler les présents qu’ils apportèrent à l’Enfant-Dieu : l’or symbolisant la royauté de Jésus, l’encens sa divinité et la myrrhe son humanité. Les mages représentent également les trois âges de la vie (un jeune, un adulte et un vieillard), ainsi que toutes les nations de la terre.
Et nous, qui sommes aujourd’hui devant la crèche, comme les bergers, reconnaissons-nous pauvres devant Lui ; avec eux et avec les anges, chantons notre gratitude d’être aimés et sauvés ; avec les mages présentons nos offrandes (nos joies, notre amour, nos demandes, nos peines), puis repartons par un autre chemin et soyons les témoins du Roi des rois.